49 Days

jeffy	2.25	Bien moyen
François	2.75	De l'envie mais sans moyens à la hauteur
Anel	3

Bien moyen

Le film essaie de prolonger au maximum l'indécision du spectateur afin de ménager le suspens, mais cela est tellement laborieux que l'on sent vient comment le vent va tourner. Cela rend d'ailleurs d'autant plus évidentes les tentatives faites ensuite pour raccrocher les morceaux les uns aux autres. Certes on a vu bien pire, mais ce n'est déja pas par là que le film peut se distinguer. Coté réalisation? Honnète mais sans aucune inventivité, mission remplie sans plus pour Lam Kim-Lung. Les acteurs? pas de quoi s'enthousiasmer non plus, Stephen Fung est bien meilleur dans le registre de la comédie. Si Gillian est assez fraîche dans son interprétation, elle ne parvient pas à donner de la crédibilité à son personnage. Raymond Wong est peut-être celui qui s'en sort le mieux ou qui du moins donne le plus à voir au spectateur. Le bilan? pas franchement motivant pour revoir le film une deuxième fois, désolé!

De l'envie mais sans moyens à la hauteur

49 days est un film un peu rageant en fait. Une fois terminé, on en vient à regretter la réalisation et les moyens bien trop TV pour un scénario tout à fait honnête et une volonté évidente des acteurs de bien faire. Il n'y a rien de très innovant dans cette histoire, soyons clairs, mais tout du long on suit l'histoire sans déplaisir et avec une réelle implication pour les personnages. Stephen Fung n'a rien du meilleur acteur HK du moment, mais il s'implique dans son personnage, et Gillian Chung fait aussi preuve d'un minimum d'application pas toujours présent chez les acteurs de l'ex colonie britannique. Les seconds rôles sont parfois plaisants (Wong Yat-Fei déchaîné, Raymond Wong décidemment plus à l'aise dans les rôles un peu timbrés qu'en beau gosse, même s'il n'en devient pas génial pour autant), la musique vient bien appuyer les images, le côté fantastique en costume rappelle quelques bons souvenirs. Hélas la réalisation beaucoup trop série TV tire le film vers le bas de manière beaucoup trop prononcée. La photographie est du même niveau et donne un aspect beaucoup trop téléfilm fait à la chaîne. Il y avait clairement mieux à faire de cette histoire très classique mais pas moins touchante. Dommage donc, pour une fois que le scénario était moins artificiel que d'habitude, voilà que le côté technique replonge dans les défauts classiques des films HK des années 90...

visiteur	note
Phildu62	3.25
lesamouraifou	2
Duncan	3.25
antigone	3.5

regardable

personnellement, j'ai rien compris au film au début, je croyais qu'il y avait pas d'histoire et je voyais pas pourquoi c'était un film d'horreur. le film met quand même un bout de temps à se mettre en place, mais tout s'éclaircit à la fin. les acteurs, je les connaissais pas mais je les trouve pas géniaux, et puis voilà. c'est pas du tout le genre horreur boucherie mais juste quelques scènes par ci par là qui pourraient rapeller le genre. sinon, ça se laisse regarder, mais ça a rien de transcendant.

Encore un film dont je n'attendais pas grand chose. En effet, en pleine vague d'horreur asiatique, le genre est exsangue, complètement à bout de force. Première production de Sundream Motion Pictures, le studio a pour ambition de faire des films basés sur la culture asiatique, pas nécessairement tournés vers l'exportation, soit l'inverse de l'immense majorité des films "avec une gamine aux cheveux sales" tournés en Japon ou en Corée du Sud. Le résultat est plutot payant avec "49 Days". Bien entendu, le film n'a pas la prétention d'etre un chef d'oeuvre. Tant mieux, il ne l'est pas. Néanmoins, il reste un produit assez atypique qui emporte, au bout de 90 mn qui passent assez vite, la sympathie. Visiblement tourné avec un budget correct, le film est très soigné visuellement, les mouvements de caméra sont amples, la lumière travaillée à l'extreme et les effets spéciaux plutot décents pour ce genre de production. Le film ne provoque jamais de frissons mais se suit avec entrain. Tout n'est pas parfait dans "49 days"...En effet, le casting est quelque peu mal choisi. Stephen Fung est presque transparent, Gillian Chung est aussi crédible dans son role d'avocate que Dhorasso en equipe de France et Raymond Wong surjoue comme si sa vie en dépendait. Malgré tout, 49 days reste une bonne surprise qui mérite le coup d'oeil.